Un excellent divertissement brillant autant de par son rythme effréné que de sa portée moralisatrice

Auteur du brillant Le Dernier Samouraï, Edward Zwick rempile en 2007 avec Blood Diamond ; avec celui-ci le cinéaste s’attache à décrire l’histoire des « diamants de sang », avec l’exemple très parlant de la Sierra Leone, peu avant le 20e siècle.

Sous couvert d’un film d’aventure superbement rythmé et mis en scène, on peut observer l’envers d’une industrie très prisée par les hautes classes occidentales, avec l’existence d’un drame aux multiples aspects : il nous est donc relaté les guerres civiles incessantes que connaissaient (et connaissent même) ces pays africain, avec le concours opportun de ces même occidentaux.

Traitant également des enfants soldats et bien entendu du trafic de ces fameuses pierres précieuses, le film fait preuve d’un réalisme bluffant et oppressant, traduisible à travers les scènes de massacres horrifiant ; auprès de celle-ci se joint d’excellentes scènes d’action, ne manquant pas d’ajouter au dynamisme bienvenue de ce film d’aventure aux connotations graves.

Pour ce faire le tout est superbement servi par le fameux DiCaprio, campant un personnage aux antipodes du bon samaritain, mais foutrement intéressant ; on regrettera la vf de Leo, qui ne colle pas au contrebandier, anciennement mercenaire.

Heureusement le reste du casting ne fait pas dans la simple figuration, et tandis que Djimon Hounsou interprète à merveille ce simple père de famille prit dans un tourbillon de violence, Jennifer Connelly trouve elle le juste milieu entre sérieux et émotion, le risque d’amour frivole résidant dans les liens se formant petit à petit entre Maddy et Danny.

Au bout du compte on tient donc là un divertissement de qualité, parvenant à une conclusion en deux temps ; si la première réussit son coup de manière dramatique, la seconde joint à merveille le récit fictif à celui historique, avec une fameuse date à retenir… Le message passe ; un sans-faute pour Zwick.