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Ce film représente à mes yeux ce que fut la trilogie de Evil Dead : à savoir du vrai cartoon live, mais avec beaucoup de sang, mais c'est tellement outré que je me suis marré sans arrêt en le découvrant.
C'est réalisé dans les mêmes conditions qu'un Evil Dead (les deux premiers), mais le fait qu'il y a (un tout petit peu) plus de moyens donne l'occasion à Peter Jackson d'en foutre de partout, quitte à ce que cette folie déborde, mais c'est justement ça qui en fait son sel.
Cette invasion de zombies dans la vie bordélique d'un jeune homme, qui doit gérer sa petite amie envahissante et une mère castratrice donne un peu le la du film.
En vrac, on a droit à des têtes éclatées, à des têtes percées, à des cages thoraciques arrachées, à des parties inférieures disparues, mais pas une fois, ça sonne sérieux. C'est certainement craspec, car le sang y est beaucoup présent, mais à ce niveau-là, ça me fait hurler de rire car Jackson sait qu'il va trop loin, et c'est le même genre que générosité que dans Evil Dead que je retrouve.
Outre un travail très impressionnant sur les maquillages, sur les personnages (et sans effet spécial, Dieu merci), sur des créatures parfois animées en stop motion, il y a un travail intéressant, quoique certainement volontaire, sur cette image limite dégueulasse, à l'image de ce qu'on voit durant plus de 90 minutes.
D'ailleurs, le début du film donne le ton ; des explorateurs capturent un singe-rat de Sumatra, qui peut transformer quelqu'un en zombie par une simple morsure, et le chef d'expédition va être la première victime, se faisant trancher une main, puis l'autre, et pour finir la tête, afin d'éviter la contagion !
D'ailleurs, cet humour se trouve aussi dans les personnages, comme l'oncle du héros qui est un beauf absolu, et un personnage hallucinant prêtre qui éclate des zombies à coups de pieds en proclamant "Au nom du Seigneur, je dois vous botter le cul !".
Certes, ça vire à l'étrange, comme l'étrange maison pour zombies qu'improvise le héros, pour finir sur une copulation entre deux morts-vivants qui donnera naissance à un bébé complètement enragé.
Disposant d'un final jouissif, le film ne me parait jamais vraiment choquant, mais j'y vois plus la volonté d'un sale gosse de s'éclater avec ses jouets, et il nous donne l'occasion de le voir s'amuser.
C'est vraiment pour ça que je place Braindead dans le sommet de son genre, car c'est du bonheur pour qui aime les zombies (y compris sa mère, pour peu qu'elle ne soit pas envahissante).
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Créée
le 7 mars 2013
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