Dans un futur très Orwellien, le spopulations sont contrôlées au doigt et à l'oeil par l'état répressif. Sam Lory, petit travailleur solidaire à la patrie trouve une erreur dans une paperasse. Cette erreur cause l'arrestation d'une personne innocente et Lowry tente de réparer l'erreur. L'aventure lui permet de rencontrer la femme de ses rêves, qui devient la source de beaucoup de problèmes.
Classique qui demeure aujourd'hui toujours aussi jouissif, BRAZIL est simplement une oeuvre énorme et phare. C'est probablement un des plus bel accomplissement visuel jamais fait, malgré une histoire qui se fait défintivement enterrer par l'apport visuel massif du film. Le monde de BRAZIL est sans couleur est terne, c'est un mode purement composé pour le travail où tout se ressemble au point d'en devenir un labyrinthe sans aucune personnalité. Incroyable de voir le souçi du détail sur chaque décor, exploré au maximum. L'éclairage est également époustouflant et donne parfois l'impression d'être dans un véritable cirque où toute couleur a été aspiré. Comme souvent chez Gilliam, il se dégage une atmosphère de folie parfois un peu dérangeante qui nous oblige à sortir de l'expérience narrative. Sauf qu'avec Gilliam, on sort de l'histoire pour mieux admirer la beauté de son travail du côté visuel. Un film gigantesque donc au niveau visuel, peut-être le plus achevé du réalisateur.