(IN PROGRESS) - Black Iron Peter Pan

4ème long métrage de Terry Gilliam en tant que réalisateur, Brazil certes diffère de Monty Python: Sacré Graal ! coréalisé avec Terry Jones, et sorti dans les salles obscures dix ans plus tard (1985, la même année que Back to the Future, Les Goonies, Out of Africa, Mad Max III...). Dans sa présentation et sa substance, on y retrouve plus le réalisateur des * Aventures du Baron de Münchhausen* et de L'armée des douzes Singes qui le succèderont. Que nous dit Brazil sur son auteur, sur le cinéma, sur l'homme et la société ? Il y a fort matière à réfléchir.


(I. Notre protagoniste Sam Lawry : Peter Pan d'une dystopie Kafkaïenne, homme enfant aux prises avec une réalité complexe, un reflet du réalisateur ?
II. Notre Antagoniste La réalité : un reflet de l'image de la société occidentale du XXème siècle ?)


FAUT IL VOIR BRAZIL ?


La réponse est: oui.


Note personnelle:


8, ou selon le barème NN (Notation Nulle), une "Oeuvre très mémorable. Substance et / ou présentation exceptionnellement maitrisée, intéressante, marquante. Média compris et utilisé de manière inventive. Travail d'expert ou de génie. Se démarque de la masse."


DÉTAILS DE LA NOTATION :


Substance : le film dégouline de propos et de sens comme du pétrole noir et visqueux sortant d'un pipeline. Pourtant, le tout se tient dans une forme cohérente qui rend le film très cohérent, et cela malgré les différents niveaux de réalités que l'on traverse à la manières des cercles infernaux de Dantes. La "characterization" est travaillée de manière soignée, ce qui rends les protagonistes attachants et les antagonistes marquants.


Présentation : la Direction Artistique est inventive et soignée. Tery Gilliam et son équipe regorge de créativité lorsqu'il s'agit de dépeindre l'univers onirique (et un peu cliché) de Sam Lawry, mais surtout lorsqu'il est question de la réalité bureaucratique et kafkaïenne. On jongle entre objectifs à courte focale et longue focale, on travaille la lumière en fonction des niveaux de réalité, on créé des décors minutieusement avec nombreux détails et travail d'ambiance, participant à la création d'un univers dystopique marquant et poignant... Terry Gilliam ne lésine pas sur les artifices et la créativité pour dépeindre les détails de son monde intérieur et de sa vision maladive.

Fury_Curry
8
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le 22 avr. 2020

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Fury_Curry

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