Blanc comme neige.
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Voilà, ça fait très téléfilm, à part que le casting est plus relevé et du coup meilleur.
Le scénario est branlant, il manque des morceaux à la fin et comme dit dans d'autres critiques, les flash back sont mal disposés, ce qui dérange la compréhension de l'histoire et donne un air de débutant.
Il n'a rien d'original, la question des parents en crise après l'enlèvement de leur enfant ayant été mille fois traitée.
Je regrette que les personnages n'aient pas plus de profondeur. En fait on dirait que ce film a manqué d'argent ou de temps, car de nombreuses questions sont posées qui ne trouvent jamais de réponse, et c'est décevant car on s'attend à quelque chose qui ne vient jamais.
Par exemple, pourquoi le flic persécute-t-il le père comme ça? Parce qu "il lui fait penser à quelqu'un". Il le redit deux fois. On s'attend à ce qu'il s'explique. Non. On s'attend à ce qu'il s'excuse du coup, d'avoir été ignoble avec ce pauvre mec, mais non.
Le méchant, on nous parle de son réseau de fou, mais en fait ils sont trois paumés, et un seul enfant? Et les autres?
Et Albert qui fait du patin huit ans tout seul, on croit qu'on va en savoir plus sur lui, mais non.
Et la complice du méchant?
Enfin il y en a d'autres.
Le film est d'une lenteur cotonneuse, on se sent gagnés par l'hypothermie avec toute cette neige. L'action est lente, il ne se passe presque rien.
C'est à la fin du film que naturellement je me suis dit "C'était un téléfilm sympa". J'ai un peu rit en découvrant qu'en fait il avait plus de prétentions que ça. Cannes, tout ça.
Créée
le 31 mars 2019
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