On pourra féliciter le jeune cinéaste pour son audace car ce genre de réalisation est extrêmement ra
Carré blanc (2011) est un thriller d'anticipation d'un nouveau genre, flirtant par moment avec la science-fiction (bien que l'histoire se situe dans un futur proche, mais à une époque incertaine), dans un monde déshumanisé, aseptisé & glacial, où les humains semblent avoir été lobotomisés. Le film nous plonge au cœur d'une société réactionnaire où l'apparence joue un très grand rôle (mention spécial à Jean-Pierre Andreani qui incarne le gardien du parking au large sourire crispé et inquiétant). Ici, les dialogues se font rares au profit d'une bande-son très présente, que ce soit au niveau des bruitages, de la radio ou de la musique en fond sonore (volontairement répétitive).
D'une violence à la fois physique et psychologique (l'interdiction au moins de 16 ans s'avère exagérée), pour son premier long-métrage, Jean-Baptiste Leonetti nous réserve une oeuvre atypique qui va en dérouter plus d'un. On pourra toujours féliciter le jeune cinéaste (qui est aussi le scénariste), pour son audace car ce genre de réalisation (bien qu'il s'agisse d'une coproduction franco/suisse/luxembourgeoise) est extrêmement rare dans le paysage cinématographique français.
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