Comment ne pas être retissant face à ce Cars 3 quand le deuxième volet s‘est montré si décevant. Même s’il n’était pas raté, Il avait fait fausse route en perdant toute la magie du premier, se concentrant sur les pitreries de Martin pour en faire un film pour enfants sans grande profondeur. Pourquoi encore retenter le coup quand les plus grandes réussites de Pixar ont toujours été les films originaux ? Eh bien la réponse, je l’ai eu en regardant ce film : Il commence très classiquement sur les nouvelles idées, en décrivant (ou critiquant) l’évolution du sport automobile actuel, plus froid, plein de technologie et de statistique. Il faut admettre qu’il met un peu de temps à démarrer réellement, mais une fois la seconde passée, ça devient vraiment très bon, on comprend la motivation à faire ce film, c’est touchant et bien pensé. C’est presque un hommage au premier en fait, occultant le hors-piste de sa suite, on retrouve « l’humanité » de base, mettant de côté l’humour encombrant de Martin, revenant à des sentiments multigénérationnels qui font le succès de ce studio. Pas besoin de s’étaler sur le visuel du film, bien évidemment, Pixar reste LA référence, l’animation est magnifique, toujours irréprochable avec certains décors vendant vraiment du rêve ! On ressort de la salle ravi, ravi d’avoir retrouvé les émotions du premier Cars, d’avoir une conclusion qui tient la route et qui laissera une belle empreinte dans le bitume !