Cartel c'est mixer de bons comédiens avec un scénario pourri, un réalisateur au nom très connu et des milliers de spectateurs qui vont s'ennuyer pendant 2h. C'est assez rare ces séances où je me tourne une trentaine de fois dans mon siège comme pendant une mauvaise insomnie. Heureusement (ou pas d'ailleurs), la petite bouteille de Sunny Delight ingérée avant le début du film m'a permis de rester éveillée afin de pouvoir me faire un vrai avis.
J'ai pourtant adoré la première séquence, qui nous permet de nous immiscer entre les cuisses de Penelope Cruz et les doigts de Michael Fassbender sans aucun scrupules. C'étaient de belles images, de belles paroles, de beaux regards. Du coup j'ai attendu la suite, un peu comme l'on attend au pied du sapin de déballer THE cadeau alors qu'on l'a déjà ouvert depuis longtemps sans le savoir.
Ridley Scott est un beau menteur. Il nous balance un film qui prend des pseudo-risques mais qui se révèle être plat, sans intérêt, raté. C'est bien dommage, les comédiens sont bons puisqu'ils font leur boulot, sans creuser plus loin malheureusement. Y'a de belles images. Des musiques en raccord avec le thème... Mais trop d'informations décousues qui nous perdent très rapidement, de la violence qui vient comme un cheveu sur la soupe à la fin du film, des dialogues pas lourds de sens mais lourds tout court...
Bref, passons à autre chose.