Pas besoin d'un remboursement , ça ira

[Spoiler alert]


Ce soir, j'ai cherché machinalement un film à me mettre sous la dent.
Après quelques recherches, mon regard s'est posé sur un synopsis qui m'intriguait. Peut être parce que je me suis mis à la place du personnage, qui sait? J'étais stupidement fière de mon choix dès les premières minutes. Un film qui commence sur une touche de musique classique ne peut pas être bon à jeter.


Malgré mon bon a priori, on est loin d'une histoire à l'envergure démesurée, je préfère vous prévenir,tant pis si je ne fais pas une bonne plaidoirie devant des chasseurs de pépites. Certains faux pas tachent d'ailleurs le film, du déjà-vu ainsi que des passages peu enrichissent vous attendent...


A présent que j'ai dépeint le tableau , je peux parler librement de la forme, de la notion intéressante sur l'écoulement du temps ainsi que de la vision du corps féminin que chacun de nous perçoit à sa manière,
la raison qui motive ma critique en soi!


Tout le long du film, Notre artiste en herbe nous narre son quotidien après une rupture difficile, n'arrivant plus à trouver le sommeil, notre protagoniste cherche désespérément à tuer le temps
pour que sa torture soit plus brève. Sa recherche le mène dans un travail de nuit dans un super marché ou il y observe comment ses collègues procèdent à leurs tours.
Dès cette instant, le rythme du film est presque à l'arrêt , son écoulement est dicté par les émotions que le narrateur perçoit, tantôt intense et rapide, tantôt lent et plat...


Le second point demandera un certain sens de la poésie pour être compris, la notion de nue dans l'art est quelque chose à part entière, l'auteur se justifie d'ailleurs beaucoup en montrant un personnage intrigué par la beauté du corps féminin, sans pour autant le rendre vicieux, caractéristique amplifiée par la présence de son amis assez lourd à ce sujet, ainsi que la scène du bar de strip-tease ou le personnage n'y est pas à l'aise.


Au bouts du comptes, les deux notions s'entrechoquent, et si elles sont considérées à leur juste valeur, chose que le film vous donnera plusieurs occasions d'entrevoir et qui ne vous laisseront pas avec un arrière goût désagréable...


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FlorentinLurot
7
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le 9 févr. 2017

Critique lue 295 fois

4 j'aime

Florentin Lurot

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