Après l'entrainante auberge espagnole, les captivantes poupées russes, voici un casse-tête chinois qui passe le temps, ressasse nos souvenirs, émerge notre nostalgie. Casse-tête chinois est sympathique. Et quand on dit d'un film qu'il est sympa, ce n'est pas jamais très élogieux.
J'ai beaucoup de respect pour les films de Klapisch. Un des rares réalisateurs français d'aujourd'hui que j'aime citer, regarder, adorer. Je l'aime par son approche brute, drôle, violente, touchante, franche. Par la profonde humanité qui se dégage de ses films. Mais cette fois ci, on assiste à une suite conventionnelle, sans grande profondeur. Du réchauffé, mais bien trop tiède. On aime retrouver nos personnages, on les aime quoi qu'ils fassent. Alors, on leur pardonne.