Encore un found footage visant cette fois-ci les catacombes de Paris où une jeune intrépide archéologue recherche désespérément une pierre sacrée, objet de quête de son défunt père.
La caméra embarquée fait à nouveau des siennes dans ces galeries souterraines où l'étroitesse des espaces emprisonnant des corps épais accumule le taux de suffocation assuré sans cesse appuyé par les perspectives d'angles hasardeuses de l'image malmenée. L’introduction tonitruante en est un bel exemple qui dévoile le potentiel de ce mode de tournage lors d'une explosion programmée d'une grotte qui nous plonge dans un chaos assourdissant jusqu’à imaginer le pire. Un effet qui se répétera avec minutie quand l’équipe gérée par Scarlet tourne en rond dans ces carrières nimbées d’une étrangeté fatale naviguant entre une bande de Moebius et un vestige suranné aux effets illusoires. Remémorant d’autres films liés par cette particularité comme The Descent, Catacombes s’impose plus par la force claustrophobique véhiculée par les images que par les effets gore qui l’inonde
Toutefois, cette qualité found footage mise au service de la peur dessert aussitôt que ses limites sont atteintes en définissant certaines séquences de son montage comme une bouillie visuelle qui perturbe la narration (les différents moments qui ponctuent la course de Scarlet pour rectifier le tir) et se complaît dans l'illisibilité pour masquer un manque de fond.
Dans l'ensemble, l'environnement, entre jeu de piste et touche fantastique, semble être assez exploité pour frissonner comme il se doit sur grand écran.