Tout droit sorti de la tête d’un certain John Erick Dowdle, Catacombes est la quatrième réalisation de ce jeune réalisateur, qui jusqu’à présent n’avait pas fait que des chefs-d’œuvre. Entre le pitoyable « En Quarantaine » ( remake Américain de « R.E.C » ) ainsi que « Devil », son dernier film n’inspirait pas vraiment confiance. Il se trouve que la magie a opéré pendant la séance et ce Catacombes s’avère être un produit horrifique de très bonne facture.
Après « Black Storm » la semaine dernière – dans un autre registre - voici un autre film qui s’amuse à surfer sur la vague déjà bien conséquente des films en found-footage. Il y a de quoi sérieusement y aller en trainant des pieds parce qu’à première vue, Catacombes ne propose rien de neuf. Il est vrai qu’en matière d’originalité, ce film n’est pas un parfait exemple. Ce dernier se contente juste d’utiliser des codes du genre déjà bien ancrés et les utiliser à bon escient, à commencer par cette Shaky-Cam.
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Lorgnant du côté de « The Descent » qui aurait croisé la route de « Grave Encounteurs » ( de très bons films en somme ), Catacombes a le mérite, non pas d’imposer un style narratif et esthétique novateur, mais de divertir et de créer un vrai climat glauque et effrayant pendant 1h30, malgré quelques jump scares faciles. Le scénario quant à lui parvient à nous intriguer. Il est question de mythologie égyptienne, de Nicolas Flamel et sa pierre philosophale ( non vous n’êtes pas dans « Harry Potter » ), et le réalisateur intègre une dimension fantastique à son film sans jamais sombrer dans le ridicule.
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En résumé, voici un film horrifique qui ne révolutionne sûrement pas le genre mais qui n’en demeure pas moins très plaisant. Une ambiance de qualité, un décor propice à la peur, un scénario aux tournures parfois étonnantes, Catacombes n’est pas une Cata … Strophe !
Par Morgan