Sur un sujet sympathique et de bon ton (le surnaturel comme justification pratique aux délires des scénaristes est décidément à la mode, mais on notera plutôt la caractérisation post-féministe des personnages), Mel Gibson semble très heureux de faire le pitre et de sortir de ses habituels personnages sombres et physiquement torturés (voir le délicieux pas de danse…). Malheureusement, et malgré une honorable attention aux dialogues qui dénote un souci de classicisme perdu, la réalisation de "Ce que les femmes veulent" est par trop anonyme, voire maladroite pour que les ressorts fins de la comédie puissent réellement fonctionner.
[Critique écrite en 2001]