Quand on regarde le casting de Charlie, il y a du beau monde : Drew Barrymore, George C. Scott, David Keith, Heather Locklear et Martin Sheen. Bref, de quoi espérer du lourd et un bon film de série B.
Mais en réalité, le film est décevant sur plusieurs points. Déjà, une longue partie du film ne se base que sur les deux personnages principaux poursuivit par des personnes très méchante qui souhaitent faire des expériences sur eux. Le problème c’est que cela a déjà été vu ailleurs et qu’en plus ces méchants n’ont aucune subtilité. Ils sont méchants point.
Ensuite le film s’attarde largement sur Charlie, son père et leurs relations. Cette dernière est traumatisée par le souvenir d’avoir provoqué un feu qui tua sa mère. Sauf qu’elle ne sait toujours pas se maîtrisé et qu’elle provoque un feu de joie sans raison apparente. Le problème c’est que Lester ne parvient pas à donner une psychologie intéressante à ses personnages. Du coup, on ne s’identifie pas à eux et on se fout grandement du sort qui leur est réservé.
Au final, le film donne l’impression d’être une fuite en avant avec un père qui apprend à sa fille de gérer ses pouvoirs. La bobine aurait pu être intéressant mais ça ne l’est pas. On s’ennuie.
Heureusement le peu de scènes fantastiques sont bien foutu et sauve le film du naufrage, tout comme le personnage de Rainbird et sa relation avec la jeune fille. Mais c’est tout et trop peu.
Je finirai donc ma critique avec un jeu de mot pourri à l’image du film : Charlie est tout juste qu’un feu de paille.