Chats perchés par Le_sanskrit_tique
Comme point de départ : M. Chat. Chris Marker. 2 noms, 2 univers pour des associations d'idées.
Voilà, c'est ça qui m'a donné envie de voir ce film. Parfois il ne faut pas plus que ça, la curiosité.
Sans rien avoir lu, je m'attendais à voir un chat jaune qui sourit et voir des images se suivre et se superposer pour m'emmener là où je ne m'attends pas.
De cette association je retiens une certaine manière de distancier le propos, alors même que le choix de ce qui est montré témoigne d'un parti pris. Comme si le regard du chat doublait l'interprétation donnée par Marker et ses spectateurs pour adopter un point de vue plus global, moins humanocentré. Prendre de la hauteur.
Les scènes autour du métro - dans, dehors, à travers - marquent ma rétine et ma mémoire. Des images qui s'attardent. Une remarque aussi : à travers les passagers du métro ou les manifestants, la caméra est le témoin de la diversité de la population. On y voit des personnes de tout âge, de toute condition sociale sans cette impression de discrimination positive qui sonne faux.
Intéressant de regarder ce film, un peu plus d'une décennie après, cela soulève des questions, à revoir un peu plus tard peut-être.
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