La fête d'une seule traite

Si vous avez toujours rêvé de voir à quoi ressemblait un trip, mais vu de l’extérieur, tout ça en plan continu, alors vous êtes venu voir le bon film.

C'est un film qui ne se retient sur rien, tout est tabou, il y a de l'alcool, de la drogue, des mst, du sang, une fausse couche si on peut dire, des jeux de séductions, de l'inceste et des meurtres.

Tout ce cocktail se trouve dans un film qui n'as pas besoin de couper sans cesse, d'avoir un montage de folie pour avoir l'air intense. Effectivement le film est délimité en deux longue scènes continue qui vous placent dans la peau de quelqu'un à l'intérieur de la fête de manière plutôt réussie. Cependant le choix artistique de Gaspard Noé est le suivant : pas d'effet spéciaux, tout se joue sur le jeu de caméra, sur le jeu d'acteur et sur les couleurs.

C'est donc une façon nouvelle de présenter une descente en enfer dans un trip au LSD, une façon plus humaine et plus cruelle. On assiste aux actions plus ou moins censées tout en ayant comme unique regarde celui de la personne extérieure, donnant une impression bien différente des trips du cinéma ou même la caméra suit le personnage dans son délire coloré et imaginaire.

Ce film, que vous l'aimiez profondément ou non mérité un certain respect pour les idées qu'il avance. Une nouvelle fois Gaspard Noé propose quelque-chose de nouveau avec un jeu de caméra qui met mal à l'aise, si bien qu'on se sentirais presque dans la scène.