L'héroïc-fantasy le plus célèbre
Conan le Barbare est le film qui a révélé Arnold Schwarzenegger aux yeux du monde entier, juste avant la consécration avec « Terminator ». Dans ce héroïc-fantasy, la star nouvelle incarne un homme assoiffé de vengeance après l’assassinat de sa famille. John Milius ne va pas faire dans la dentelle et va réaliser une œuvre atypique, qui l’a rendu culte, où les têtes décapitées ne vont pas se compter. L’ambiance kitch nous replonge dans les années 1980 avec les effets/décors/cascades d’une autre époque, tout ceci se traduisant par un certain enchantement quand on accepte de s’y replonger.
En revanche, la chose la plus étonnante est la manière dont Milius va mettre en scène tout ça. Dans Conan, les dialogues sont peu nombreux. Le spectateur va comprendre ce qu’il se passe avec la force des images bien-sûr (en omettant la vraisemblance ou les coïncidences) mais surtout avec la musique omniprésente. La partition de Basil Poledouris est incroyable ! Pour preuve, la relation amoureuse entre le guerrier (impeccable Schwarzy) et la fille ne se base sur aucun dialogue entre les deux protagonistes mais sur une bande sonore poétique. Revers de la médaille, la durée excessive du long-métrage à cause de scènes où il ne se passe pas grand-chose peut mettre le procédé dans l’embarras.