Bon, par où commencer?
Tout d'abord là où Conjuring premier du nom avait réussi à nous emmener vers le renouveau du cinéma d'horreur, ce deuxième opus déconstruit tous les efforts entrepris par James Wan en 2013.
Dès le début, on tombe directement dans le cliché du film de possession avec toutes les bases classiques: une petite planche de ouija pour invoquer un esprit (qui se trouve toujours être plus
qu'énervée par la vie de merde qu'il a passé), une balançoire qui bouge dans la nuit et j'en passe.
Ensuite, le film se targue de retranscrire une histoire vraie que Wan tourne en véritable combat personnel de Valak vs les Warren? Le cas Enfield laisse vite place au cas Warren.
Je ne vous parlerai pas du dénouement qui se passe vraiment "en deux deux", en mode tout le bordel aurait pu être plié en 20mn, mais il fallait faire un film donc on va faire tenir ça sur 2h20.
Et putain... C'était long... Je m'estime heureux de n'avoir payé ma place que 4€ parce que chaque scène, chaque plan est plus que prévisible.
Si tu es un habitué du cinéma d'horreur, ce film te lassera sans doute, essentiellement dans sa prévisibilité et certaines "fautes" scénaristiques vouées à prolonger un semblant de "suspens".
Point positif, j'ai pu lancer quelques "ferme ta gueule" en pleine séance, écouter une bonne musique d'Elvis bien pépouze qui fait plaisir, et enfin on peut dire que le bon gros Valak a de la gueule.
Sur ce, je lui attribue la note de 5, car ce film laisse un gout moins amer que le cinéma d'horreur actuel malgré les reproches que j'ai pu lui adresser.
Espérons que Wan saura se remonter fidèle à son premier opus.