On entre là dans un cinéma de niche, mais qui a pourtant la capacité à surprendre le plus réfractaire des spectateurs par la manière dont le réalisateur Walerian Borowczyk provoque, choque et obnubile.
Le metteur en scène raconte la morale au travers des chocs des corps et de la chaire qu'il film explicitement ou implicitement selon les situations. Contes immoraux présente quatre histoires (cinq dans sa version "Age d'Or") qui chacun leur tout vont parler de l'érotisme, de l'amour et du sexe à travers les âges. Si tous les contes ne se valent pas, ils portent tous en eux un éléments qui fini par tout lier.
C'est une expérience assez rare qui amuse par la verve déjà bien acérée d'un très jeune Fabrice Luchini ou par cette histoire captivante au dénouement morbide ou encore cette relecture éprouvante de La belle et la bête.