Puissance 6 donc.
Préambule : j'ai vu Cube² avant le premier. Ca change certainement beaucoup mon rapport à cette "saga". Un huis-clos propre et étrange, gore et dérangeant, lent et nerveux. De bonnes idées qui même...
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le 3 oct. 2010
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un œil cligne en gros plan, des gens sont allongés dans des sacs translucides, un scientifique en blouse blanche évolue dans un laboratoire indéfini. Le montage frénétique de surimpressions floues et granuleuses est le meilleur moment du film.
Bientôt une fille se réveille dans un cube lumineux, blanc et clinique.
L’Hypercube, en physique quantique, est un cube à quatre dimensions : téléportation, univers parallèle, spatialité temporelle différenciée. D’une pièce à l’autre dans la progression des personnages, la gravité change, le temps s’écoule différemment, l’avenir vient avertir le présent.
Andrzej Sekula tente d’ajouter une dimension au suspense tendu du premier opus mais sa volonté de compliquer et d’expliquer les choses se perd dans
où les mouvements de caméra et l’interaction d’univers parallèles ne sont que prétextes clipesques. Les comédiens sont hésitants, retenus : c’est mal joué parce que c’est mal écrit, les dialogues sont dénués de réel, d’émotions, à l’image du décor d’immuable lumière blanche, d’une froideur clinique. Là où Cube était ombres, couleurs froides ou chaudes, contrastes, là où l’angoisse d’un piège pouvant survenir à chaque instant oppressait le spectateur dans un confort de frayeurs cinématographiques, Cube² : Hypercube délaisse les pièges, rares, ni surprenants ni horribles, effets spéciaux fades de fractales improbables, et s’embourbe dans l’analyse mécanique froide, dans la recherche d’une explication qui n’apporte ni solution ni message.
Fin froide et sans espoir. Mainmise de l’armée sur un projet secret.
Andrzej Sekula joue des clichés et des mathématiques sans autre envie que de réaliser l’objet cinématographique commandé. Là où Cube stimulait l’intellect du spectateur, lancé dans une quête de chiffres à sa portée, Cube² : Hypercube le méprise en déroutant à tout instant par l’accumulation d’évidences et d’abstractions liées en un vague maelström inepte.
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Créée
le 17 déc. 2015
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