Cujo par Jérôme Richenauer
Voilà parfaitement le genre de film qui rentre dans la catégorie "film sympa, mais pas inoubliable". Les adaptations de Stephen King ont ceci en commun d'être en général au mieux juste moyenne, de trop rare fois bonnes, mais souvent mauvaises. Certains thèmes de King se transposent assez mal à l’écran, et même des films géniaux peuvent en être de mauvaises adaptations (Shining ? ). Ici, la tension est assez bien rendue. La transformation du chien est convaincante, ni trop rapide, ni trop lente, et le maquillage rend très bien, même si le saint Bernard a vraiment une tête de "gentil chien", même avec ce maquillage. Dee Wallace s'en sort très bien, mais comme d'habitude, même si Danny Pintauro s'en sort bien, son rôle m'est insupportable. Donc globalement j'ai assez bien aimé le film. Enfin, jusqu'à ce que la fin n'arrive. Mais c'est quoi cette fin ? Beaucoup trop gentille, il faut rentrer dans le moule Hollywoodien, et ça trahi totalement la finalité du film. D'autant plus frustrant que globalement le film s'en sort bien, mais le voilà gâché par les 2 dernières minutes. Parfois ce n'est pas grave, ici ça l'est.