Cyborg
4.3
Cyborg

Film de Albert Pyun (1989)

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Tatane et double tatane (rotative), heuuurrrrrrr (cri de colère) !

Un petit tour dans les années 80 et hôôô, sur quoi je tombe ? Cyborg avec JCVD ! Bizarrement, je me souviens du nom mais le film en lui même... plus du tout. Allez go !


La voix off nous met direct sur la piste : ça va saigner ! On est tout de suite entrainé dans un univers post apocayltique ma foi plutôt bien retranscris dans le décor, c'est le seul bon point du film, avec peut-être la musique ultra synthé (normal pour l'époque), quoique...


Reste tous ces choix caricaturaux, comme la voix du méchant, les bruitages de baston, le scénario, qui font plonger l'oeuvre dans une franche nanardise :



  • Le méchant est très très méchant, il a un regard bleu qui fait peur et une voix qui fait naturellement du chorus/écho, balèze ! Et il est très très fort. C'est mieux, quand on est méchant.

  • Le gentil est très très gentil, mais il est ténébreux parce qu'il a vécu plein de trucs pas beaux du tout, mais au fond ça le rend encore plus gentil. Et il est très très fort. C'est mieux, quand on est gentil.

  • La fille est très très mignonne et très belle, et on a le droit à un plan à poil (c'est mieux, quand on est belle) pour bien qu'on comprenne qu'elle est super belle et, d'une pierre deux coups, que le gentil est carrément hyper gentil de pas vouloir d'elle (en fait il est amoureux d'une autre déjà morte, c'est pour ça qu'il est ténébreux).

  • Les copains du méchants sont super copains (ou simplement bien dressés) et super méchants aussi, et ils ne parlent pas, comme ça ils ne font pas chier. Ils font juste heuuurrrrr, gnaaarrrrrrk, grrrrrooooohhh ! C'est mieux, quand on est copain d'un méchant.

  • Les tatanes que tout le monde s'envoie sont des super mega tatanes, et les bruits de tatanes nous le fait bien comprendre, au cas où on aurait raté l'aspect violence. Les fans des Inconnus reconnaitrons ici la source d'inspiration d'un fameux sketch. C'est mieux, quand on est fan.


Bref, c'est délicieusement nul, et c'est pour ça qu'on aime !

Oatagaok
2
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le 21 sept. 2016

Critique lue 305 fois

Oatagaok

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