Il s'appelle Edward, c'est un beau vampire végétarien, mais....

Le profil du héros de daybreakers ressemble étrangement à un autre Edward , sauf que l'autre brille au soleil, alors qu'ici c'est plus classe, les vampires flambent au soleil....
Daybreakers prend le contre pied des films de vampires "traditionnels" : là où les autres nous vendent du vampire en train de prendre petit à petit le contrôle du monde, ici on démarre avec un état de fait: les vampires contrôlent effectivement le monde depuis tellement longtemps que tous les équipements publics sont adaptés en fonction d'eux.

Les suceurs de sang ont tellement bien fait les choses qu'ils se retouvent en surpopulation, et surtout en manque de sang. C'est un peu ballot, on nous vend souvent les vampires comme de être plus intelligents et tout, alors que là pas du tout, ce sont de gros bourrins comme vous et moi (enfin surtout vous parce que moi....)
Le manque de sang ne tue pas les vampires. Pire: ce qui ne les tue pas les rendant plus forts,ils deviennent des espèces de monstres incontrôlables (et bien moches aussi).

Le petit plus de daybreakers est là: des vampires qui sont à la fois demandeurs de traqueurs, des humains qui se cachent pour tenter de survivre, bref on renverse les rôles.

A part ça on est un peu au même point que les vampires du film: pas grand chose à se mettre sous la dent, l'histoire devient vite banale, la solution au problème tombe du ciel, du coup on est peu investi dans le combat des héros, les méchants sont assez caricaturaux, et même si le frère est censé être une sorte de passerelle entre les bons et les méchants, on n'y croit que très moyennement.

Ethan Hawke est parfait pour son rôle, on lui donnerait le bon dieu sans confession, on le sent triste quand il le faut, soucieux du devenir de l'humanité et ça c'est beau, c'est à se demander s'il n'y a pas eu un bug quand ils l'ont vampirisé...
Daniel dafoe en ex vampire a vraiment une bobine d'ex toxico, on se dit que si on le croise dans la rue, on change de trottoir illico.

La nana dont je ne connais pas le nom n'est pas trop pénible, l'inévitable romance n'est pas spécialement appuyée, donc ça passe plutôt bien.
au final on a un film correct, qui par le seul principe du monde "inversé" et crédible se teinte d'originalité pas désagréable
un divertissement comme on les aime.
iori
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le 19 déc. 2012

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