Daydream
5.4
Daydream

Court-métrage de Timothée Hochet (2015)

L'homosexualité n'existe donc que dans les rêves, ouf !

Haha, à un moment, j'ai cru que le petit Timothée allait proposer un petit film à la "Come Dancing" mais je ne pense pas qu'il connaisse Bill Douglas.


Le projet aurait pu être sympa, le début est correct dans la narration ; le problème c'est que suite à l'élément perturbateur, il ne se passe plus rien presque. Si ce n'est le gentil message pour les pédés. J'ai cru aussi que ça allait tourner au film homophobe à un moment, parce que ça devient bizarre mais non en fait c'est juste un petit jeu formel et inutile. Lorsque le personnage se met à saigner du nez, c'est intéressant, c'est sans doute là que l'auteur aurait dû dévier de son projet initial et proposer quelque chose de mieux étant donné qu'il n'avait pas écrit ça que c'est un accident. Mais Timothée n'a pas su en tirer profit, du coup il instaure ce petit climat fantastique l'espace d'un instant mais ça ne sert à rien. Dommage.


La mise en scène me laisse mitigé. Il y a de jolis plans, quelques effets de montage qui fonctionnent dans un genre légèrement expérimental, mais le réalisateur finit par sombrer trop vite et pour trop longtemps dans la facilité, éclipsant tout travail d'ambiance ; le début est d'ailleurs un peu poussif au niveau du montage (j'imagine que c'est parce qu'ils n'avaient pas les autorisations nécessaires, ils ont donc dû écrire des dialogues très courts et accélérer la narration, le reste étant moins dépendant d'une narration linéaire et claire). Le son est assez moyen dans la première partie. La reprise du morceau fonctionne assez bien et tire le film vers le haut. Les acteurs sont corrects, j'aime surtout celui aux cheveux noirs, il a une bonne gueule se spécialiser dans le cinéma gay (il devrait postuler chez Bruce LaBruce).


Bref, j'ai vraiment cru que j'allais aimer le film c'est fou hein ! Heureusement, l'auteur épuise vite ses cartes. Ouf !

Fatpooper
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le 4 juil. 2016

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