L'imprescriptible quête de l'immortalité guida vers d'insondables hypogées votre serviteur, à qui fut révélé par les ténèbres un nom, frémissant à son oreille tel un secret honteux : "Olalla".


Piqué au vif dans son orgueil, de non, n'avoir ni ouï, ni non, n'avoir ni vu, ce que put être le cinéma de genre bolivien, et qui plus est dans son domaine de prédilection, nous le vîmes s'aventurer cahin-caha sur les terres interdites du compte d'Avila, où l'herbe ne pousse pas. Pourquoi ? Parce qu'il faut pas pousser.


Ce film, car c'est bien ce dont il s'agit, pète beaucoup plus haut que son cul, pour un torture porn.


Feignant la réserve d'un doute, il se résolut à remonter la genèse de l'infliction dûment expérimentée, bravant les vents contraires d'IMDb tout en faisant passer discretos quelques mots clefs à damner une nonne sous l’œil unique de Google.


" Jac Avila, grandson of poet Antonio Avila, and descendent of painter Johannes Vermeer , founded Pachamama Films in 1994, after achieving success with his award winning and critically acclaimed documentary Krik? Krak! Tales of a Nightmare. [...] With Dead But Dreaming, Avila opens a new genre in Bolivian cinema, the vampire film. Taking place over several eras and filmed in various locations across the diverse Bolivian landscape, this film promises to deliver a fantastic image and exciting story, previously untouched in Bolivia. "


Mais que vaut gnagagna, qu'est-ce, demanderez vous, avec les yeux fous d'un jeune labrador, le battoir frénétique; finalement que ce FAMEUX Dead But Dreaming !


Et votre serviteur, de vous répondre : UN TORTURE PORN.


Qui cependant, se paye à défaut d'autre chose, le luxe d'être encore plus à la pisse que son légitime successeur, l'un de ces nombreux cas d'école mettant en évidence ce qu'est le cinéma par son incapacité à en appréhender seulement les contours. Entre autres :
- des plans fixes à la composition désastreuse
- un découpage miraculeusement confus
- une BO à chier des beignets; qui couvre littéralement les dialogues
- et qui boucle à l'infini. Sans interruption.
- des acteurs aux fraises. (était-ce bien utile de le préciser)
- ... et cætera.


Mais après tout POURQUOI faire du cinéma quand un simple visionnage de la timeline laisse deviner chez cette équipe de bras cassés une fascination bien plus prégnante pour les corps de femmes lacérés de coups de fouets/ceinturons/martinets (choose your weapon) ainsi que la strangulation, crucifixion, l'immolation de ces dernières, objets de satan sans qui probablement, la paix sur terre ne serait pas un vain mot ?


... hein ?


Ah, pardon, ce sont des vampiiiiires ! Au temps pour moi.

Rilloux
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le 25 sept. 2016

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