Red fist
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le 17 févr. 2016
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Cette adaptation s’appuie sur son point fort qu’est Deadpool, charismatique et iconique. Reynolds l’interprète à merveille, restituant sa fougue verbale et son penchant pour l’ultra-violence. Véritable star du film, le rythme effréné lui permet d’enchaîner les répliques qui font mouches et les références geeks bien placées (les clins d’œil à Alien 3 et X-Men sont tordants). Train lancé à plein vitesse qui ne s’arrête plus, le long-métrage est un cocktail jouissif d’humour sale et grinçant associé à une violence, qui comme promis, n’est pas édulcorée. Bras tranchés, têtes qui explosent, membres brisés, le film rend hommage à l’œuvre des sales gosses Liefeld et Nicieza.
L’introduction nous en met plein les yeux via ce générique en un plan figé où les situations grotesques défilent les unes après les autres. Les appellations habituelles sont adaptées à l’esprit du comic («ceux qui ont le pognon» remplace le classique «produit par»), détail qui prouve la sincérité vis à vis du projet. On retiendra également quelques gros ralentis bien sentis montés sur du son à la mode, mystifiant ainsi immédiatement Deadpool comme super-héro «cool» pour les nouvelles générations. Le montage de la première heure, alternant présent et passé créateur du héros a le mérite de proposer une mise en matière originale, dépoussiérant la trame classique et linéaire habituelle.
Malheureusement, passé ces premiers moments réussis, la réalisation pêche ensuite par un manque d’idée flagrant, revers de la médaille d’un film dédié uniquement à son héros. Peu d’idées de mise en scène, juste une succession de séquences reposant sur l’humour ravageur du protagoniste costumé. On profite du show, spectaculaire et rythmé sur la forme mais au fond creux.
Suite de la critique à l'adresse suivante : https://cinegenre.wordpress.com/2016/02/17/deadpool-de-tom-miller-2016-ou-lanti-marvel-sous-somniferes/
Créée
le 18 févr. 2016
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