Le film le plus célèbre de la radieuse Audrey Hepburn est celui où elle apparaît à la fois la plus sophistiquée - en parfaite concordance avec son statut d'actrice-modèle - mais aussi la plus fragile, une alchimie particulière qui a clairement laissé une marque indélébile dans la mémoire des cinéphiles. Le découvrir aujourd'hui, pourtant, c'est surtout recevoir le choc du talent si singulier de Blake Edwards, réalisateur auquel il faudra bien un jour attribuer la place qu'il mérite dans l'histoire du cinéma. "Diamants sur Canapé" est un doux portrait de ce qu'il y a de plus vaillant dans nos désespoirs, et Edwards a su tirer d'une histoire fondamentalement sinistre un conte enchanté. Un film follement sixties, et donc aujourd'hui parfois irritant, mais qui sait entrechoquer des moments de pur délire alcoolisé et des scènes d'une belle pudeur. [Critique écrite en 2004]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Liste participative : les films qui vous font tomber amoureux de leur actrice principale... et Les meilleurs films de 1961
Créée
le 14 juil. 2016
Critique lue 408 fois
8 j'aime
D'autres avis sur Diamants sur canapé
LES YEUX D’AUDREY, DONC … D’abord parce qu’ils sont cachés. Derrière les verres opaques des wayfarers, face à la devanture de Tiffany’s, dans la plongée sur elle depuis l’enseigne, puis dans...
Par
le 17 avr. 2014
66 j'aime
6
Le souvenir bancal que j'avais de ce film s'est un peu ordonné à cette nouvelle vision. Le mélange de pathétique et de légèreté a mieux fonctionné cette fois, et même George Peppard, pourtant...
Par
le 2 mars 2011
65 j'aime
22
Dites, les garçons, on a tous connu un jour, non, ce genre de fille (surtout au tout début de l'âge adulte) fofolle et fantasque, qui nous ont mené par le bout du nez, dont on est tombé (un peu)...
Par
le 17 mai 2011
52 j'aime
6
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
105
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
187 j'aime
25
