A l'instar de la fameuse emission diffusée sur France 3, Strip-tease, on découvre dans ce quatrième épisode des Die Hard un John McClane aux prises avec un monde de l'informatique qu'il ne connaît pas, qu'il découvre à l'aide d'un Justin Long boutonneux qui lui sert d'interface entre son monde de flic rocailleux et ce pays des merveilles. John McClane, toujours interprété par Bruce Willis, a vieilli, rejeté par sa fille et revenu à son job de flic lambda. Ses interventions toujours plus spectaculaires semblent derrière lui, il semble s'être assagi. Cependant, après un appel de son chef, il se voit confié la mission d'escorter un jeune hacker jusqu'à Washington. La tâche se révèle plus laborieuse qu'envisagée. Une fois arrivée à son domicile, les balles fusent, les explosions se déclenchent. Le hacker est pour cible, mais heureusement pour lui, John McClane reprend du service et va veiller à sa sureté. Notre héros se trouve embarqué malgré lui dans un complot mené par des cyberterroristes bien décidés à mettre le pays par terre.
L'histoire en elle-même aurait pu déboucher sur quelque chose d'intéressant, si seulement celle-ci avait été servie par des personnages plus travaillés et des acteurs mieux choisi. Timothy Olyphant joue un rôle de hacker ayant basculé du côté obscur de la force, et semble perdu dans son jeu d'acteur inexistant. Aujourd'hui encore, celui-ci cherche dans les céréales de Jeremy Irons (sublime méchant du précédant volet) un semblant de charisme qui aurait pu, du moins instant, nous faire croire à sa compréhension du rôle qu'il tenait. De même, la réalisation pêche dans de lugubres effets spéciaux toujours plus spectaculaires et toujours plus alambiqués. Le film donne l'impression de s'être construit autour de 3-4 scènes spectaculaires, et d'avoir meublé autour, d'avoir additionné les scènes les unes après les autres, histoire de. Le film manque de cohérence, de pertinence, d'intérêt tout simplement. Le film est bancale du début jusqu'à la fin.