Digerbante
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le 24 mars 2015
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Oui j’ai rechuté.
Il n’y a pas grand chose à en dire: on reprend tambour battant, pour retrouver notre héroïne, Tris, qui a décidé que le changement c’était pour maintenant.
Pour nous montrer que ce qu’elle raconte n’est pas du flan, elle joue sur le changement physique par un subterfuge de dingue: là ou certains font un régime, elle, elle se coupe les cheveux!
Ouai t’as vu hein! truc de ouf.
Ames sensibles s’abstenir.
Il parait que le film a failli être interdit aux moins de 11 ans à cause de ça.
Il faut dire aussi qu’elle fait ça un peu à l’arrache, c’est violent quand même.
Ce qui est violent, vraiment, c’est de passer du découpage de cheveux n’importe comment à la coupe travaillée par Franck Provost, avec les petites mèches qui vont bien.
C’est fou d’avoir une telle implantation de cheveux: même tranchés à la hâche, ils s’organisent bien comme il faut.
Charmants tifs.
Etant donné que tout l’esprit rebelle est passé dans les premières minutes et ce combat capillaire acharné (qui en vrai prend à peine 10 secondes), il faut bien trouver un peu de réconfort dans ce monde de brutes.
Le mollasson de service qui s’y colle est ce gentil Quatre: le faux rebelle taciturne du premier opus joue à l’homme invisible - mais gentil quand même. Au moins un qui a compris ce que le mot “figuration” voulait dire.
Et le reste? On peut dire qu’ils ont mis le paquet sur les effets spéciaux, mais du coup on laisse le peu d’histoire sur le bas côté, et nous avec. Peut-être aussi pour camoufler le fait qu’il y a peu de choses à dire au final (un peu comme une critique qui parlerait pendant ¾ du texte de la coupe de cheveux de l’héroïne).
J’irai voir le 3 parce que c’est dans ma nature de mouton de terminer une saga. Et peut-être aussi parce que la fin des bouquin m’avait bien plue.
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le 7 avr. 2015
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