Entre les intentions et la réalisation, il y a souvent un fossé en matière de cinéma à caractère historique. On en a encore une fois la preuve avec ce film louable, racontant la vie Django Reinhardt par le prisme de la seconde guerre mondiale et de la déportation des tsiganes. Le film évoque aussi la position d’un artiste vis-à-vis de l’occupant en temps de guerre.
Malgré ce sujet plutôt intéressant, la réalisation, les dialogues, la mise en scène d'Etienne Comar ne parviennent jamais à se mettre la hauteur du propos, se contentant de nous présenter un film au propos universel appuyant là où il faut appuyer, mais en restant dans une forme d’académisme et sans véritable point de vue.
Reste le jeu de Reda Kateb, toujours juste, malgré donc une écriture, un cadre (dont il ne sort jamais), et une réalisation sans grand relief… Avec l’impression au final d’être plus proche de La grande vadrouille que du pianiste de Polanski. https://www.hop-blog.fr/