La violence engendre la violence
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le 24 juil. 2020
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Et bien c’est une très bonne surprise !
La première chose qui frappe c’est ce cadre resserré en 1.66... La même année sortait le bon la brute et le truand de leone, et comme les deux opus précédents de sa trilogie du dollar, ils étaient bien tournés en 2.35...
Si dans un premier temps, je me suis dit que c’était la faute à un budget trop modeste, plus le film avançait, plus je me rendais compte que ça collait plutôt bien au propos.
En effet, si ce héros solitaire pris dans l’histoire de deux gangs s’affrontant dans un village n’est pas sans rappeler Pour une poignée de dollars, ici le traitement du personnage sera assez différent.
En effet, toute la deuxième moitié du film propose une véritable démystification du personnage, que l’on voit faible, acculé, laissé pour mort. Qui n’arrive plus à tenir son arme...
C’est en ça que le cadre fait sens, comme si, plutôt que de filmer un western à grand spectacle, Corbucci nous montrait quelque chose de plus intimiste.
D’ailleurs on est sûrement face au western le plus sale que j’ai vu, les personnages saignent, sont plein de terre, de boue, ça pue l’authenticité, la violence cru...
Et puis, bien qu’ayant, j’ai l’impression, l’envie de copier un peu Eastwood, Nero s’en sort boen dans son rôle, il est suffisamment charismatique pour assurer au film un bon personnage principal.
Et puis j’adore les réalisations italiennes de cette période avec des zooms dans tous les sens !
Alors oui, le scénario à quelques passages un peu grossiers (la scène avant que les mexicains ne retrouvent django vers la fin est à deux doigts du ridicule), mais le film est tellement bien réalisé et propose une imagerie tellement forte qu’il serait idiot de le critiquer outre mesure.
Même la musique ne m’a pas dérangé, elle offre une espèce de couleur au film, l’encrant dans son époque.
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Créée
le 25 nov. 2020
Critique lue 32 fois
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