CONFINED II - LE RETOUR (Les films que j'ai matté)

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Loin du niveau des films suivants de son réalisateur, cette comédie préfigure déjà dans sa mise en scène d’un certain talent de la part de Hoo qu’il saura affirmer au fil de ses réalisations.

Le film est sympathique sans être pour autant un chef-d’œuvre, on passe un bon moment malgré quelques longueurs et des personnages qui m’ont parfois semblés pas assez developpés.

La mise en scène est donc comme je le disais vraiment intéressante par moments, je pense aux plans large sur la façade de l’immeuble où se passe l’action, dans laquelle les personnages courent, c’est assez inventif.

De même, toutes les scènes sur le toit de l’immeuble sont très sympa, (notamment celle se terminant par une course poursuite, qui exploite vraiment bien l’espace).

Une chose est sûre, Hoo sait réaliser, il arrive à créer de la tension lorsqu’il en faut, du suspens (personnage caché dàns le placard).

Bref, c’est loin d’être indispensable, loin d’être le film de l’année, mais ça se regarde sans déplaisir !

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Un très bon film, assez beau, qui préfigure un peu de ce que sera le réalisme poétique. On y retrouve un travail très intéressant sur la surimpression qui sert de véritable outil narratif ici. C'est beau, touchant, bourré d'images impactante comme lorsque les silhouettes des personnages se fondent avec la mer.
Bref, un film fondateur pour le cinéma français qu'il est bon de voir encore aujourd'hui pour ses qualités historique, mais également cinématographique, car pour peu qu'on occulte l'aspect daté de l'oeuvre, on passe un vrai bon moment de cinéma.

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Depuis que j'avais entendu Gaspar Noé en faire l'éloge, j'avais très envi de voir ce film, c'est maintenant chose faite, et je dois dire que je me suis pris un claque.
Le meilleur film français des années 20 selon moi (mieux que le Napoléon de Gance !). Le film est à la pointe des techniques de l'époque, entre les gros plans successifs, le montage rapide hérité de Gance et Griffith, les longues scènes de procès en plongé et contre-plongé. Bref, le film est d'une modernité folle et passe encore très bien de nos jours (d'autant que le master hd est tiré du négatif original retrouvé dans un asile danois dans les années 80, donc l'image est immaculée) Et puis que dire de Renée Falconetti, elle incarne à merveille ce rôle, elle pleure, et on voit la souffrance transparaitre dans son regard.
D'ailleurs toute la scène de bûcher est grandiose.
Bref, ce film est clairement accessible, disponible en ligne car tombé dans le domaine publique, et c'est un véritable chef-d'oeuvre !

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Une adaptation d’edgar Allan Poe par Jean Epstein, pas indispensable mais plutôt sympathique.
La maitrise qu’à Epstein est assez bluffante, il a recours à toutes les techniques de l’epoque, que ce soit l’accélération du rythme lors de scènes de tension démocratisé par Gance dans La Roue, ou bien les divers surimpressions, moins présentes que dans Coeur Fidele, mais toujours là.
Bref, ce n’est pas, à mon sens, un film majeure étant donné qu’il arrive assez tard dans le début de carrière d’Epstein, mais il relève d’une maitrise incroyable.

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Ce moyen métrage au scénario assez basique s’avère être un digne film de son réalisateur. Epstein temoigne encore une fois d’une parfaite maitrise de son film, encore une fois ces guimicks de l’époque sont ré-employés, à noter un plan en pov d’un automobiliste (assez courant à l’époque, notamment depuis le Napoleon de Gance). Si ce film n’est pas son plus marquant, sa courte durée l’empêche d’être ennuyeux, et il reste un plaisir pour qui s’intéresse à l’histoire du cinema et a la réalisation !

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Mon premier Jacques Feyder ! Un film adapté de la nouvelle bien connue d’Anatole France.
On est sur quelques chose d’assez manichéen, un compte sympathique mais loin d’être captivant.
Le film étant sorti en 22, la réalisation est assez plate, on est vraiment sur l’époque pré Gance, L’herbier ou Epstein, et ça se sent terriblement...
Le film reste assez jolie et on ne passe pas un mauvais moment, mais autant historiquement qu’en terme de réalisation, il est assez oubliable. On retiendra surtout l’atlantide ou visages d’enfants de Feyder, qui eux ont un sens historique bien plus important. Bref, reste un film sympathique !

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J’ai clairement adoré celui là (jeu de mot ?) René clair nous offre un film à la fois drôle et poétique. De la science-fiction française des années 20 avec ce concept qu’on retrouvera plus tard dans le « je suis une légende » de Richard Matheson, avec ces gens qui se retrouvent seul dans un paris qui s’est figé dans le temps.
D’ailleurs si le film est assez sobrement réalisé, le blu-ray paru chez pathé a une image hallucinante tant elle est propre et débarrassée de toutes taches ou rayures (pour un film de 1924, c’est incroyable d’avoir une aussi belle copie).
De plus, le film est vraiment court, facilement trouvable et très accessible !
Et puis j’adore les visuels de ce Paris de début de siècle !
Bref, n’hésitez pas à le regarder, vous ne le regretterez pas !

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On est en plein dans l’avant garde avec ce film. Entre les décors relevant de l’architecture avant-gardiste, les visuels, la réalisation étonnamment bonne pour 1924 (on retrouve déjà un travail poussé sur les gros plans, les accélérations de montage tiré de La Roue de Gance sorti juste un an avant, des surimpressions qui jouent avec les cartons de textes, les pov...)
Le seul bé mol que je lui trouve, c’est malheureusement le scénario, qui se veut un « compte de fée » et qui au final se révèle assez plat, c’est sûr que passer d’un scénario adapté de Zola dans « L’argent » à quelque chose dans ce genre là, ça marque un gros changement.
Par contre ici, on est vraiment face un film important historiquement, qui a fait avancé la grammaire filmique, qui est ambitieux visuellement.
Bref, un film important, à voir, qui arrivera à charmer beaucoup de spectateurs, mais qui m’a, personnellement, laissé sur ma faim.

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Honnêtement, le passage au tout 3D (déjà amorcé au film précédent) n’est pas le plus dérangeant tant le design et les expressions des personnages sont respectés. Le principal problème du film, c’est cette espèce d’envie de draguer un public nouveau en faisant apparaître snoop dogg ou danny trejo dans des scènes qui jurent complètement avec l’humour du film. Le pire reste Keanu Reeves qui vole carrément la vedette et est complètement en décalage avec l’univers (david hasseloff dans le premier était bien mieux exploité dans le premier film à ce niveau étant donné qu’il n’apparaissait qu’à la fin et sortait de nul part).
Mais mise à part ça, l’humour complètement absurde et idiot de la série est toujours là, et c’est tout ce que je demandais à ce troisième film, qui, comme le premier, s’offre le luxe d’être vraiment bien écrit ! (Je dois pas être très objectif...)

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(Re-Vu)

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(Re-Vu)

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Le genre de film qui rappelle à quel point scorsese est talentueux. On n’est pas face à son plus grand film, mais il reste très bon, bourré d’idées de mise en scène et inventif (toute la scène d’intro où Nicholson est dans le noir). Et puis il est porté par un casting exceptionnel, même la prestation de Mark Wahlberg, qui semble déranger certains, m’a semblé au niveau.
Là où je mets un bémol, c’est que je n’ai jamais vu la trilogie Infernal Affairs dont le film est un remake. Il se pourrait que mon appréciation du film change une fois vu, malgré ses qualités intrinsèque.

En tout cas, le film mérite vraiment d’être vu !

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(Re-Vu)

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Et bien c’est une très bonne surprise !
La première chose qui frappe c’est ce cadre resserré en 1.66... La même année sortait le bon la brute et le truand de leone, et comme les deux opus précédents de sa trilogie du dollar, ils étaient bien tournés en 2.35...
Si dans un premier temps, je me suis dit que c’était la faute à un budget trop modeste, plus le film avançait, plus je me rendais compte que ça collait plutôt bien au propos.

En effet, si ce héros solitaire pris dans l’histoire de deux gangs s’affrontant dans un village n’est pas sans rappeler Pour une poignée de dollars, ici le traitement du personnage sera assez différent.

En effet, toute la deuxième moitié du film propose une véritable démystification du personnage, que l’on voit faible, acculé, laissé pour mort. Qui n’arrive plus à tenir son arme...

C’est en ça que le cadre fait sens, comme si, plutôt que de filmer un western à grand spectacle, Corbucci nous montrait quelque chose de plus intimiste.

D’ailleurs on est sûrement face au western le plus sale que j’ai vu, les personnages saignent, sont plein de terre, de boue, ça pue l’authenticité, la violence cru...

Et puis, bien qu’ayant, j’ai l’impression, l’envie de copier un peu Eastwood, Nero s’en sort boen dans son rôle, il est suffisamment charismatique pour assurer au film un bon personnage principal.

Et puis j’adore les réalisations italiennes de cette période avec des zooms dans tous les sens !

Alors oui, le scénario à quelques passages un peu grossiers (la scène avant que les mexicains ne retrouvent django vers la fin est à deux doigts du ridicule), mais le film est tellement bien réalisé et propose une imagerie tellement forte qu’il serait idiot de le critiquer outre mesure.

Même la musique ne m’a pas dérangé, elle offre une espèce de couleur au film, l’encrant dans son époque.

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Après Django, Corbucci revient avec un film plus large, tourné en 1.85, avec de meilleurs acteurs, Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski juste magistraux, et une ambiance rarement égalée.

En effet, aux antipodes de tous les productions du genre à l'époque, ce western hivernale, enneigé, se démarque de ses contemporains.

Toujours aussi cru et violent, corbucci nous livre un film sans concession, qui prend pour histoire de fond les chasseurs de primes à l'époque et leur morale, en soit le choc de l'ancien monde, représenté par Kinski prônant "La loi du plus fort", et celle du monde shérif, voulant faire appliqué la loi, faire respecter des règle écrites.
En ça le film se rapproche du "Le Salaire De La Violence" de Karlson, relatant la même transition entre deux époques, certes de manière plus américaine et donc bien moins sale.

D'ailleurs sans spoil, la fin est un coup de poing dans la gueule, peut-être une des plus noires qui m'est été donné de voir !
L'homme est un loup pour l'homme, malgré toute loi, il y aura toujours des gens pour les outrepassés.
En ça le film est très pessimiste et nous rappelle la nature sauvage et sombre de l'homme, celui qui détruit, celui qui ne respecte que sa propre loi.

Bref, un western important pour l'histoire du cinéma, incroyablement beau, bien écrit.
Je ne peux que vous le recommander si vous voulez au Wetsern Spaghetti passé les films de Leone.