Jack est full of burbon et erre sans but; il se laisse tomber dans un piège. Zack touche au but, on lui tend un piège. Ils se retrouvent en prison et se tournent le dos.
this man kills me, dit Zack à Jack à propos de Roberto qui arrive.


Oui, Bob est un tueur. Ces deux innocents sont unis par cet illuminé, et cela fait des étincelles, allume un feu de joie sinon un feu de camp: tous trouvent un foyer en prison.


La prison comme point de convergence.
La prison est le lieu de fusion de trois personnages, et leurs vies parallèles s'entremêlent. Puis elles se détachent peu à peu, Bob délaisse ses deux camarades avant que leurs trajectoires ne divergent à nouveau. Cette cage est un prisme, celui des personnalités qui s'y révèlent avec authenticité. Ce film est une parabole, celle du hasard.


Un road movie diffracté :
Jack et Zack, qui se détestent parce qu'au fond ils se ressemblent se rapprochent à mesure que Bob se rapproche d'eux, jusqu'à ce qu'il les quitte comme il les a rejoint, avant que Zack et Jack ne tracent leur route.


Filmer l'ennui:
C'est lorsque l'on manque de perspective -dans un espace clos- que l'on rencontre l'essentiel: l'humain. Bob unit ces deux hommes, et même l'ensemble des prisonniers, qui crient tous pour de la glace. C'est un cri du cœur puis un cri de joie, un signe précurseur, celui de l'abandon mutuel de ces personnages, dans un moment de décontraction convivial.


very strange my mother, but I love her. Dit Bob.

Camille_H
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le 31 mars 2015

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Camille_H

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