Dragon Ball Z : Battle of Gods se place quelques année après la défaite de Boo vaincu par Sangoku. C'est, si je ne m'abuse, également le premier OAV depuis Janemba et Tapion en 1995. Dix-huit ans d'attente !
L'ennemi est à la hauteur question puissance. Le dieu de la destruction. Rien que ça. Et, paraît-il, il n'est pas le seul. Il n'en est qu'un parmi tant d'autres. Si sa puissance a l'air démesuré, à tel point que même Sangoku ne peut lui tenir tête, sa goinfrerie et sa fainéantise font qu'il est difficile à prendre au sérieux. En la matière, il faudra aussi compter sur les facéties de Monsieur Satan, Tortue Géniale, Oolong et les pitreries de Pilaf et sa bande. Un peu lourdes, ces dernières. Pilaf n'apporte rien si ce n'est de rajouter quinze minutes à l'animé.
Quant à la baston de fin qu'on attendait tous, c'est à dire Sangoku face à Beerus, elle tient toutes ses promesses si on tient compte encore une fois de l'écrasante supériorité de Beerus apparemment loin de son potentiel maximum ! Sangoku ajoute une nouvelle transformation à sa panoplie, Vegeta devient toujours plus humain, l'apparition des Saïyens divins et des dieux de la destruction ouvrent une nouvelle ère. C'était nécessaire d'évoluer et d'un autre côté on retrouve certains personnages secondaires un peu oubliés comme Chaozu, Tenshinhan, Yamcha et on garde les voix françaises emblématiques de la série. Celles de Patrick Borg pour Sangoku, Eric Legrand pour Vegeta, Céline Monsarrat pour Bulma. Une manière de réunir l'ancienne et la nouvelle génération. Pour ma part, sans être à fond dans l'univers comme avant, je ne m'interdirai pas de le suivre de loin.