C’est dans un pur élan de masochisme que je me suis attelé au visionnage de Dragon Ball Evolution, film que je m’étais forcé d’ignorer jusqu’alors ; au bout du compte, pas de surprise, dans le sens où ce long-métrage de James Wong est un ratage complet sur tous les plans.
En effet, on est tout d’abord consterné d’assister à cette adaptation à des années-lumière du manga culte original d’Akira Toriyama ; à un tel point qu’on ne parle ici plus de libertés prises, mais véritablement d’une version occidentale pour adolescents écervelés, ni plus ni moins.
Qu’une adaptation ne soit pas absolument fidèle, pourquoi pas, mais ce parti pris pour l’évolution d’un univers à un autre (ce terme n’a pas été choisi au hasard, constituant dès lors le seul point louable du film car annonciateur de son contenu revisité) est un foirage total avec Dragon Ball Evolution ; en fait, même si l’on outrepasse notre consternation devant la multitudes de transformations opérées (entendons-là que ce long-métrage serait une hypothétique œuvre originale), c’est la nullité de film dans son ensemble qui ne manque pas de nous achever avec sournoiserie.
En ce sens, et comme l’on a déjà pu le sous-entendre (adolescents écervelés), Dragon Ball Evolution arbore une intrigue incommensurablement pitoyable, des jeux d’acteurs tout bonnement pittoresques et enfin une réalisation visuelle (comme sonore) pathétique, ni plus ni moins ; et ce ne sont pas la foule d’incohérences et autres navrants personnages qui nous feront changer d’avis, bien au contraire.
En clair James Wong et la Fox nous ont signé la un navet tout en puissance, et qui en plus de son statut de mauvaise adaptation de manga (attendus pas des hordes de fans), n’en devient que plus détestable, rien que ça.