Tel un vent de fraîcheur et d’émotion, voilà l’effet que nous procure le film...
Pour son second long-métrage, Carine Tardieu adapte la bande dessinée et le roman éponymes de Raphaële Moussafir (le générique de début vous en donne un aperçu). Du Vent dans mes mollets (2012) est typiquement une comédie familiale ultra-décomplexée et qui vous donne irrémédiablement le sourire (mention spéciale aux deux jeunes demoiselles qui excellent en la matière). La réalisatrice nous replonge dans les années 80 (on s’y croirait, les références y sont nombreuses avec notamment un clin d’œil appuyé au film de Claude Pinoteau : La Boum - 1980) et nous dépeint deux univers, deux familles liées par une amitié, celle entre deux petites filles à l’aube de leur 10 ans. Du Vent dans mes mollets (2012) est une comédie pleine de charme, entre insouciance et naïveté, inventive et pleine de poésie, drôle et émouvante par moment. Le film est tellement réaliste dans son traitement et ses anecdotes qu’il est obligé de s’y reconnaître à travers les deux petites filles (des séquences anecdotiques en classe en passant par le spectacle devant les parents, …). Tel un vent de fraîcheur et d’émotion, voilà l’effet que nous procure le dernier film de Carine Tardieu, en grande partie grâce à sa mise en scène, aux dialogues (crues mais drôles) et bien évidemment à la distribution où l’on y retrouve de très bons acteurs, à savoir Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré ou encore les deux (excellentes) jeunes filles, Juliette Gombert (Rachel) & Anna Lemarchand (Valérie).
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