E.T. l'extra-terrestre par Wolvy128

Que dire sur E.T. L’Extra-Terrestre qui n’ait encore jamais été dit si ce n’est que même 30 ans après sa sortie, le film est toujours aussi magnifique. J’étais encore gamin la dernière fois que je l’ai vu et le redécouvrir aujourd’hui, qui plus est en Blu-ray, m’a rappelé à quel point ce film était culte. Non seulement car les nombreux thèmes qu’il évoque sont toujours d’actualité mais aussi, et surtout, car l’émotion est toujours aussi présente. C’est la grande force du film selon moi, le fait qu’il parle à absolument tout le monde. En effet, l’histoire est tellement universelle que chacun peut s’y retrouver, quel que soit son âge. J’en ai d’ailleurs fait l’expérience personnelle puisque même en l’ayant vu plusieurs fois dans ma jeunesse, le revoir aujourd’hui a eu un impact tout à fait différent sur moi. A tel point que je le trouve même meilleur que le souvenir que j’en avais. Et cela en grande partie car la construction du récit est tout simplement parfaite et fait qu’on s’attache progressivement à ce petit extra-terrestre qui n’a pourtant rien de mignon à première vue.

Bien sûr, Steven Spielberg n’avait pas encore la carrière que l’on connaît à l’époque d’E.T. mais il a néanmoins prouvé avec ce film sa formidable faculté à raconter des histoires. Une faculté qu’il a maintes fois exploité avec brio par la suite, comme chacun le sait. D’autant plus que le scénario d’E.T. n’est pas si conventionnel que cela puisque le film est exclusivement centré sur des enfants. En effet, excepté Dee Wallace, qui joue la mère des trois enfants, on ne voit absolument aucun visage adulte pendant plus d’une heure. Dès lors, il fallait impérativement que les jeunes acteurs qui interprètent les enfants soient parfaitement à la hauteur de l’enjeu pour ne pas desservir le film. Et force est de constater qu’ils l’étaient puisque Robert MacNaughton, Henry Thomas et Drew Barrymore sont tous trois extrêmement convaincants dans leur personnage respectif. Avec d’ailleurs une mention spéciale pour Henry Thomas dont la performance dans la scène finale, combinée à la sublime musique de John Williams, devrait avoir raison des plus sensibles d’entre vous.