Écrire pour exister par Enlak
A Los Angeles ou sévit la guerre des gangs, un nouveau professeur idéaliste, Erin Gruwell, arrive dans une école difficile. Dans une même classe où se retrouvent blancs, noirs, latinos, asiatiques, autant de clans qui s’affrontent entre eux dans les rues, elle se heurte à la violence des élèves et à la réalité de leur vie quotidienne. Mais contrairement à ces collègues qui s’en désintéressent, elle va s’investir personnellement à aider ces adolescents qui souffrent, quitte à avoir d’autres travails à côté pour pallier le manque d’investissement de l’école, malgré la désapprobation de son mari. Émue par leurs histoires, elle va les inciter à coucher sur papiers leurs souffrances, et leur ouvrir les yeux sur la haine qu’ils éprouvent envers les autres ethnies. A l’image d’Anne Franck, dont le journal intime est devenu célèbre, le symbole de la souffrance de cette sombre époque. Chacun raconte ainsi sa propre histoire tragique. Scène émouvante où chacun avance sur une ligne tracée au milieu de la classe, en fonction du nombre de leurs amis tués dans la rue. Là chacun se rend compte que malgré leur couleur de peau et leur origine différente, ils partagent les mêmes douleurs. … leur parle du nazisme et du génocide des juifs, commis en raison de la suprématie d’un peuple sur un autre. Devant l’ampleur du massacre, leurs propres conflits et leur propre haine en deviennent dérisoires. … réussit ainsi l’impossible, au détriment de son couple et malgré le scepticisme de ses collègues, elle unit une classe cosmopolite où chaque groupe déteste l’autre et s’entretuent dans les rues, qui devient une vraie famille.
D’après l’histoire vraie, « Ecrire pour exister « est un film émouvant et percutant, une ode à la tolérance, à l’acceptation des différences, au dépassement des préjugés et à l’union des peuples, ainsi qu’un bel hommage au livre d’Anne Franck et aux victimes de la seconde guerre mondiale.