Un souffle de générosité, de folie et d'enthousiasme souffle sur "Ed Wood" : une réussite absolue de Tim Burton, un film où le moindre comédien est parfait, qui réussit à éviter tous les pièges de son sujet (kitsch et dérision débile pouvaient guetter cette biographie du "plus mauvais réalisateur du monde") et qui devient un hommage à un cinéaste incompétent et honnête, un homme sympathique et cinglé, travesti et hétérosexuel, à la tête d'une troupe de tocards et de farfelus tout aussi émouvants. Ed Wood est représenté comme l'archétype de l'artiste prêt à surmonter tous les obstacles pour réaliser ses rêves, et Burton a l'immense générosité de lui offrir une rencontre magique avec Orson Welles, scellant là leur place à tous deux (Wood et Burton, bien sûr) au Panthéon du 7ème Art. [Critique écrite en 1995]

Créée

le 6 févr. 2017

Critique lue 479 fois

17 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 479 fois

17

D'autres avis sur Ed Wood

Ed Wood
Docteur_Jivago
8

Le plus mauvais réalisateur du monde

En 1995, Tim Burton décide de faire appel pour la seconde fois à Johnny Depp pour lui donner le rôle d’Edward Davis Wood, surnommé "Le plus mauvais metteur en scène de tous les temps", suite aux...

le 27 mai 2014

41 j'aime

Ed Wood
Before-Sunrise
7

AAnnd cut !

Ed Wood c’est avant tout un superbe hommage au plus mauvais réalisateur de tous les temps par un réalisateur qui, à l’époque, était à son apogée. A travers un sublime noir et blanc, Burton retrace le...

le 26 oct. 2012

35 j'aime

4

Ed Wood
pphf
9

La délicieuse recette du nanar aux navets

La fameuse recette, pour commencer, dans sa version la plus élaborée, celle de Plan 9 from outer space, ingrédients et mode d'emploi : - le titre : rechercher un titre sibyllin, l'évocation d'un 9ème...

Par

le 26 déc. 2013

28 j'aime

7

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

104

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

184 j'aime

25