Le tour d'Eiffeil

Une chance d'aller voir ce film dès sa sortie, j'en attendais un spectacle incroyable avec une salle rempli de son public.
Non, la salle n'étais mais alors pas complète, et le film n'a lui aussi, pas été complet, ce qui en fait sa note médiocre...

Si visuellement parlant, nous assistons à des plans bordée d'une belle colométrie, saccadée par moment, lui rajoutant un grain old school, la caméra ne déploie pas assez son oeil sur les mésaventures de cette aventure, souhaitant focaliser notre attention sur une histoire d'amour, aussi importante, voire plus importante, que sur le tracé de cette merveille du monde. Beaucoup de plan sur des réunions, des flash-backs : Encore une fois, les flash-backs peuvent être difficile à maîtriser, du moins, c'est ce que j'ai ressenti, puisqu'on traite de l'an 1888. L'intégration de flash-back déstabilise notre maîtrise de l'espace temps ( en soit, à part la barbe, galère de reconnaître le couple 20 avant).

Romain Duris, joue bien, il est vivant, déterminé : Les plans le mettant en hauteur le mettent en avant, on le cerne comme notre "héro" , déterminé à rassembler la classe noble et populaire autour d'un présent. La facilité raisonne cependant dans cette oeuvre... Effectivement, mis à part cet amour perdu durant plusieurs années, tout s'enchaîne sans complication : On parle tout de même de la tour Eiffel. Alors, les distinctions de classe, les manifestations de deux minutes, les difficultés de création restent faibles.

De la même manière, les travailleurs, ont l'air de baigné dans cette réalité des travaux dangereux, en souriant à pleine dent? Mais est-ce encore là une réalité de notre ancien temps? Bien entendu, l'intro de l'oeuvre, nous avertis d'une " Œuvre librement inspirée de fait réels".

Attendez-vous donc à une oeuvre crédible pour exposer les faits, mais retranscrivant, une morale émotionnelle liée à son amour de toujours.

Emma Mackey est très craquante cependant !