Sans éclats, sans cris, sans douleur apparente, bienvenue dans l’apocalypse ouatée de la civilisation moderne.
Elena, récit russe par excellence, conte l’amour filial et la violence de dilemmes affectifs, le déchirement entre les classes et les moyens qu’on trouve pour échapper à la violence d’un système. A ceci près qu’il oblitère volontairement tout souffle, voire toute âme. La vie est un...
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Une Russie déshumanisée
Issus de milieux sociaux opposés, Elena et Vladimir vivent ensemble, mariés et ont chacun un enfant issu d'une précédente relation. Pourtant lorsque Sergueï, le fils d'Elena, a besoin d'argent pour payer des études à son fils, Vladimir est réticent à l'idée de subvenir aux besoins de sa belle-famille...
Le film s'ouvre sur la vision d'Elena, se levant dans son immense et froid...
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Critique de Elena par Adobarbu
Pour ceux qui ont déjà eu l'occasion de se pencher sur Zviaguinstev, on se rappel en tout premier la magnifique scène dont la composition reprenait celle du célèbre tableau de Mantegna. Venait ensuite le souvenir d'un film extrêmement froid à la symbolique extrêmement forte et omniprésente, d'une histoire sociale un peu tordue, et toutes sortes de détails de cet acabit.
C'est pour ces raisons...
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Exquise lenteur...
Pour apprécier Elena, il faut aimer le cinéma qui prend son temps. Et même quand on en en a l'habitude, il faut bien l'avouer, Elena surprend tout de même.
Le spectateur s'étonnera de cette constante suspension, et ce dès le premier plan - l'immobilité de la première image semblant être phénomène de mode en 2012, avec Shame pour ne donner qu'un exemple. Si ces premières minutes de fixité...
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Elena sérieuse killeuse
Avec ce troisième film, Andrei Zviaguintsev prouve qu'il est un véritable orfèvre.
Chacune des images de cet "Elena" est taillée telle une toile de maître : des plans-séquences d'une virtuosité incroyable, une photographie (assurée par Mikhaïl Krichman) à chavirer de beauté.
Si l'on ajoute à cela l'envoutante partition musicale de Philip Glass, l'interprétation magistrale de Nadezhda...
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"La merde doit être bonne, toutes les mouches ne peuvent pas se tromper"
Je le répète assez régulièrement, mais mes critiques sont loin d'être les plus pertinentes à lire.
Sur certains films, que je vais voir à l'aveugle ou presque ¹, je préfère annoncer la couleur directement et t'envoyer lire les critiques d'autres membres qui parleront du film mieux que je ne pourrai le faire. Plus longuement, dans le détail.
Elena est bien entendu concerné va donc lire celle...
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Elevé par Tarkovski.
Une bonne surprise que ce film réalisé par Zviaguintsev.
D'emblée, le film démarre sur une scène qui donne le rythme. Plutôt lent, évidemment. Mais lent ne veut pas dire ennuyeux et les scènes sur la vie quotidienne et les gestes répétitifs de ce couple atypique nous immerge vraiment dans leur quotidien, d'abord parce que c'est très bien filmé mais aussi et surtout puisque cela nous permet de...
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Critique de Elena par Patrick Braganti
En l'espace de trois films : Le Retour en 2003, Le Bannissement quatre ans plus tard et Elena aujourd'hui, le russe Andreï Zviaguintsev a forgé une œuvre exigeante et remarquée dans les festivals de Venise et de Cannes. Si les deux premiers longs-métrages maniaient avec brio l'hyperbole, l'allégorie et la métaphore et se situaient au sein de la nature loin des réalités sociales, il en va tout...
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Autopsie d'une société !!!
J'avoue ne pas explorer souvent le cinéma russe contemporain, et c'est un tort car on peut tomber sur du très bon à l'instar de cet "Elena"...
D'abord j'ai été surpris d'y entendre une musique qui a pleinement la patte très caractéristique de Philip Glass. Normal puisque le compositeur de la BO n'est autre que Philip Glass lui-même mais j'ai tout simplement été très étonné de le voir...
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Entre enfant et amant, le choix n'est pas si lancinant.
Le genre de film qui nous laisse "perplexe".
Pas quant à sa qualité ou son intérêt. En effet, entre les plans-séquence quasi contemplatifs - comme il est à la mode d'en faire mais relevant ici d'une beauté significative, nous retiendrons le plan d'ouverture et le plan final ; les majestueux et méticuleux travellings et la musique que l'on regrette si ponctuelle mais dont la parcimonie donne...
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