Un requin préhistorique s’échappe des abysses pour aller becter du plancton humain sur des plages asiatiques. Pas de bol pour lui, Jason Statham est dans les parages et il a envie de sushis.
The Meg fait partie de cette nouvelle génération de blockbusters calibrés pour le plus grand nombre et notamment pour le marché chinois. On prend donc des acteurs de tous bords, un scénario passe-partout et inoffensif, et un yes-man en carafe à qui l’on demande de mixer l’ensemble sans trop se casser la tête.
Le tout ressemble à une parodie des Dents de la Mer qui se foutrait ouvertement de la gueule de son propre public, rien qu’à voir la faune de crétins écervelés biberonnés à la société de consommation servant d’amuse-gueule en fin de film.
De la merde servit sur un plateau qui ne se cache même plus.