"I am fate with a badge and a gun"
Je ne suis d'habitude pas fan des films qui jouent la carte de l'aspect "documentaire" (à la "Projet Blair Witch' ou autres), mais il faut dire que cette technique sied à merveille à End Of Watch, qui nous faire découvrir le train de vie quotidien des policiers de Los Angeles, confrontés au trafic de drogues et des guerres entre gangs.
Après "Brothers", Jake Gyllenhall est une fois de plus dans un rôle à contre-emploi (on est loin du blockbuster Prince of Persia ou de la comédie Loves et Autres Drogues), où il doit se contenter de se la jouer beau gosse, et forme un duo de policiers complémentaires vraiment intéressant avec son coéquipier latino (même si on flirte dangereusement avec les clichés sur certaines scènes, notamment la dernière demi-heure du film).
Alors voilà, ce film n'a pas de scénario en béton armé (il est assez linéaire au fond, comme "Démineurs", on se contente de filmer leur quotidien, on va de missions en missions), on a parfois l'impression de se retrouver devant un documentaire de la TNT ("En quête d'actualité: le combat de la BAC de Marseille contre les trafiquants de drogues", ces fameux reportages exclusifs qu'on retrouve sur six chaînes différentes)... mais mais, le film arrive peu à peu à nous immerger aux côtés de ces hommes qui essaient de faire respecter la Loi, et l'action nous tient finalement constamment en haleine.
J'ai donc mis 9/10 à End Of Watch, car même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, ce film passé relativement inaperçu gagne à être connu.