Enter the Void par tzamety

Gaspar Noé explique que la naissance de son projet vient de son envie de graver sur pellicule les trips sous acides lorsqu'il était jeune. Je pense que c'est la meilleure façon de décrire ce film, une vision personnelle d'un voyage totalement psychédélique.
Dès lors il n'y a que deux solutions:
-soit l'on accepte ce voyage et on se laisse emporter dans cette sorte d'expérience sensorielle.
-soit l'on reste de marbre face à ce mélange de couleur vive pendant 2h30.
Forte heureusement, je fais partie de la première catégorie de spectateurs. J'ai ouvert mon esprit et admiré le spectacle, je fus traversé de multiples émotions et je ressorti de la salle de cinéma étrangement reposé comme-ci je venais de me reposer pendant 2h30.
J'ai été traumatisé par l'accident de voitures dans le tunnel, éblouis lorsque l'on survolé Tokyo illuminé par des néons, totalement perdu durant certaine séquences où il était difficile de faire la distinction entre la réalité et les différents flash-back et visions, ému par le final et plus encore.
Je regrette juste qu'on ai pas l'occasion de pouvoir visionner plus souvent ce genre de projet car oui ce genre de cinéma est casse-gueule mais c'est bien le but de tout art (car oui le cinéma est un art) : tester, innover et faire évoluer.