Ya des films, on sait plus trop ce qu'on critique au final ; le propos ? les enjeux du film ? la nature du film ? Les acteurs ?...
Le propos.
Bah quoi, pas de quoi casser une patte à un canard. On a un prof qui a la position classique du "je suis proche, je vous respecte en tant qu'adulte en devenir, on se cause, c'est une relation respectueuse". Ouais mais bon, le prof mignon tout plein, oublie qu'il existe un rapport de force entre lui et l'élève, et le prof a une grosse institution qui le protégera de toute remise en cause, l'élève, il a qui ? sa mère ? Bref, c'est bancal. Le propos est tordu, enfin le principe de base est faussé. Je le trouve pas engagé ou de gauche, je le trouve naïf ou hypocrite (ben ouais un élève qui fait une erreur peut se faire exclure, un prof, il peut heu heu heu. Mhm ouais. Pas la même chose.
En plus Télérama a adoré, raison de plus pour le détester (je sais c'est bas, il n'empêche)
Les enjeux.
Ben ouais sortir un film quand le contexte politique tend à modifier l'environnement du sujet du film a deux résultats ; ou bien c'est un film dans l'air du temps, qui punch et qui démontre la perversité de la classe politique actuelle et des enjeux. Ou bien, c'en est ridicule d'aveuglement et à oublier très vite (classer le film au rayon gôche rose ratée).
La nature du film.
Documentaire ? Film scénarisé ? Film avec amateur ? Documentaire avec pro ?
Pas sûr que le mélange des 4 dimensions aient été une bonne chose. Le film se critique tout azimut selon qu'on ait été braqué par le jeu ou par le flou du propos.
Les acteurs.
Caricaturaux, en 12 lettres. Mot compte triple. Banco.
Le résultat ?
Nul.
Mieux vaut se tourner vers L'Esquive. C'est nettement mieux comme on dit et plus juste dans le jeu.