Silas se réveille (avec du Bach en fond sonore c'est toujours appréciable). Il est dans un appartement assez pauvre en décoration, totalement blanc, un peu tristounet. Il est froid comme le monde dans lequel il vit.


Les meubles rentrent tout seuls dans les murs. Il prend sa douche, s'habille en blanc comme quasiment tout le monde, et part travailler, chez Atmos. Le soir, il rentre chez lui et s'adonne, après avoir mangé, le regard dans le vide, à sa passion des puzzles (il terminera son 2224e pendant le film). Bref, il a une vie passionnante.


« Le bon fonctionnement du Collectif repose sur la collaboration de chacun », entend-on alors qu'il marche pour aller au travail. On incite les gens à « signaler toute activité suspecte aux autorités ». Les agents de santé et de sécurité, en uniforme noir et blanc, sont là pour arrêter les « déviants » comme cet homme et cette femme coupables « d'activités de couplage ».


On les emmène au DEN (le centre de Déficience Emotionnelle et Neuropathique) où ils vont subir des mesures de contention électrique, un traitement suppresseur d'émotions ainsi qu'un programme de mort sans douleur. « Les accouplés sont un danger pour tous » nous dit-on.


On apprend qu'une Grande Guerre a eu lieu. Un événement qui a détruit la quasi totalité des terres arides exploitables de la planète. Il ne reste que le Collectif et la Péninsule. C'est une zone sauvage et primitive en ruine. Elle est habitée par, nous dit-on, des êtres primitifs, des déficients, qui sont gouvernés par leurs émotions et des besoin primaires.


Le comportement de Silas va changer. Il va remarquer Nia, une de ses collègues de bureau, et finir la désirer ardemment. Il sera diagnostiqué malade du SOS (Syndrome d'Ouverture Sensitive) au stade 1 (il y en a 4 en tout) et devra prendre des inhibiteurs, en attendant qu'un remède soit trouvé. Nia est aussi malade du SOS mais elle n'est pas déclarée.


Évidemment, ils vont se fréquenter et pratiquer une « activité de couplage » intense et régulière. Cela les mettra évidemment en danger. Ils devront se cacher des autres, devenir des amoureux clandestins, toujours sur le fil du rasoir.


Résister en attendant le remède ou fuir vers la Péninsule pour vivre leur amour pleinement telle sera leur dilemme.


Ce film m'a profondément ennuyé et les sons des écrans tactiles, omniprésents, m'ont totalement agacés. La fin du film est un peu plus rythmée mais j'ai vraiment lutté pour arriver au bout.

OskarNewon
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le 22 sept. 2016

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Oskar Newon

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