3 nuits de la vie d'un homme, à 3 époques différentes, à rebours de la chronologie, une valse à 3 temps, rythmée par 3 femmes : la première, sa femme qui le trompe avec son supérieur, dans un futur dystopique à l’ambiance Blade Runner ; la deuxième, la française cleptomane pour un amour sans issue à une époque actuelle où il est un jeune policier ; la troisième, sa mère qui l'a abandonné et qu'il rencontre pour la 1ère fois lors d'une scène comique où tous les 2 fuient la police... une seule atmosphère, noire et mélancolique, une esthétique à la Wong Kar Wai, mais plus orientée vers la mort que vers l'amour.

mnep
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2019

Créée

le 19 janv. 2020

Critique lue 111 fois

1 j'aime

Critique lue 111 fois

1

D'autres avis sur Face à la nuit

Face à la nuit
Fêtons_le_cinéma
9

De l’ombre à la lumière

De la même manière que The Place Beyond the Pines brossait un portrait de la corruption sur trois générations – la génération du Père, celle du Fils et celle de l’Esprit –, Face à la Nuit pense le...

le 21 janv. 2020

7 j'aime

Face à la nuit
David_Smadja
6

La chronique qui n’a pas peur du noir !

Primé du Grand Prix du Festival international du film policier de Beaune, « Face à la nuit » est un film expérimental, un vrai exercice de style parfois désarçonnant, souvent trop contemplatif mais...

le 17 juil. 2019

6 j'aime

Face à la nuit
Cinephile-doux
6

Carrément irréversible

Face à la nuit est composé de 3 segments, à rebours d"une vie, les scènes du début s'éclairant progressivement, à mesure que le film remonte le temps. On peut éventuellement penser à Wong Kar-wai...

le 13 juil. 2019

5 j'aime

Du même critique

Ad Astra
mnep
8

Ad patrem

Un scénario qui emprunte à Apocalypse Now, une photo sublime, des voyages dans l'espace qui font penser à 2001 l'Odyssée de l'Espace, avec une vision originale et en 3 couleurs de la Lune, blanche et...

le 28 déc. 2019

3 j'aime

La Maison aux esprits
mnep
8

"La vie est longue et repasse souvent les mêmes plats"

On pense à Gabriel Garcia Marquez et Cent ans de solitude, notamment par le contraste entre la magie, le fantastique et le contexte réaliste. L'histoire est une saga chilienne sur 3 générations,...

le 24 févr. 2020

2 j'aime

1917
mnep
8

"Ce qui guide encore le mieux, c’est l’odeur de la merde" (Céline, Voyage au bout de la nuit)

Même s'il n'arrive pas au niveau des Sentiers de la gloire de Kubrick ou du Voyage de Céline pour la dénonciation de l'ineptie et l'horreur de cette guerre, 1917 nous fait ressentir cette absurdité,...

le 26 janv. 2020

2 j'aime