Par rapport au premier Fast & Furious de 2001, le budget a été multiplié par quatre. Et ça se ressent par la démesure des cascades. Il n'y a plus uniquement des voitures de sport faisant la course sur des petites routes. On invoque aussi des karts, des tanks, des avions en pleine ville. On voyage aux quatre coins du monde : Moscou, Los Angeles, Londres, l'Espagne. Dom et Brian ne sont pas tous seuls. Il y a la Famille : Letti, Roman, Tej, Han, Gisele, Mia. C'est difficile de faire de la place pour tout le monde surtout quand on ajoute encore plus de gros bras comme Dwayne Johnson, Gina Carano et Jason Statham dans la scène additionnelle.
Certains sont sous-exploités. Les éléments féminins. Mia en est réduite à attendre avec son môme que son mari revienne au bercail. La sublime Gal Gadot
meurt.
Gina Carano ne peut briller que durant une scène de baston dans un métro. J'adore cette femme. Son sourire. Sa puissance. Mais bon, c'est comme ça.
La star, c'est Vin Diesel. Ses tirades sur la Famille. Et des bastons complétement dingos. Et toujours plus invraisemblables. Dom sur une autoroute qui saute dans les airs pour rattraper Letti et atterrir...dans une voiture. Une course-poursuite avec un avion sur une piste d'atterrissage qui fait la même taille que les terrains de football dans Olive et Tom. Du très grand spectacle, fun, divertissant, barré. Les limites sont repoussées à chaque épisode. Ça tombe bien. James Wan arrive.