Ça y est! Nos petits braqueurs de banlieue ont atteint un nouveau sommet. Sauveur du monde dans le CV, faut dire que ça fait assez classe. Tout ça grâce à un scénario digne de Spectre avec un Blofeld bien plus sexy que l'original! N'est pas Charlize Theron qui veut après tout.
Pourquoi Spectre me direz vous? Pas pour la qualité de l'écriture et la profondeur du récit, rassurez vous. Non, il s'agit surtout du bon vieux cliché du super-vilain inconnu au bataillon qui s'avère pourtant être l'instigateur caché derrière tous les méchants des films précédents. Mais bon, Charlize se la joue classe donc ça passe.
Sauver le monde donc! Mais de quoi? De la prochaine guerre mondiale, rien que ça ! Car notre super-vilaine compte mettre le feu aux poudres en s'emparant de missiles nucléaires à lancer au hasard, comme ça, pour rigoler. Toute l'équipe va donc se lancer à sa poursuite afin de l'arrêter à temps. Toute sauf Dom! Qui pour une raison inconnue (mais prévisible) va trahir sa petite famille.
Malgré une introduction particulièrement gênante qui peut faire très peur pour la suite du film, ce dernier finit par retrouver la saveur des derniers épisodes de la saga. Par saveur, j'entends bien évidemment le plaisir du grand n'importe quoi, de la surenchère abusive et des punchlines de papa. Au menu ce soir : du patinage explosif, des voitures zombies et toujours plus de cyber-hacking magique.
Le film n'a rien d'autre à offrir. Pur objet de divertissement, vous rigolerez bien devant puis vous finirez par le confondre avec ses prédécesseurs. Un film à consommer avec modération.