L'espace j'adore, mais ici pas de SF, on parle d'une des plus grandes prouesses de l'air moderne. Le projet lunaire. Ce qui surprend assez vite c'est le côté humble du film, presque documentaire. Pas de glorification, pas de scènes spectaculaires au sens hollywood. On ne se sent d'ailleurs pas spectateur mais bien partie prenante. Jamais un film sur ce thème ne nous avait autant plongé au plus près des évènements. On traverse une panoplie d'émotions. L'ambiance sonore incroyable des carlingues renforce les sensations d'angoisse, de danger et de claustrophobie. Pensez que la vie de ses gars ne tenaient qu'à un fil. Un passage marquant sur un drame en est le parfait exemple.
On voit aussi l'homme Neil Amstrong derrière la figure historique. Un homme qui s'est fixé un objectif comme une nouvelle raison de vivre. D'ailleurs certains plans font penser à Arrival de Denis Villeneuve.
Un Neil magnifiquement interprété par Ryan Gosling qui sans surprise déroule tout son talent.
On en pouvait pas faire plus vibrant hommage à tous les sacrifices qui ont permis cet exploit.